les aliments acides, notre pire probléme
La maladie de Gilbert a pour effet d’augmenter notre taux de bilirubine libre dans le sang.
La bilirubine est une toxine qui « acidifie » l’organisme. Il est important d’agir pour maintenir l’acidité de notre corps à un niveau normal pour ne pas amplifier les symptômes de notre maladie.
Notre société actuelle nous a habituée à manger de nombreux produits transformés. Ces aliments nous apportent de moins en moins les ressources que notre corps a besoin pour fonctionner et s’éloignent de plus en plus de ce que mangeaient nos ancêtres chasseur-cueilleur. Ces changements d’alimentation, finalement récents, dans notre société actuelle peuvent causer différents maux.
En particulier, ce nouveau système d’alimentation à tendance à nous diriger vers une “acidose chronique de faible niveau”.
L’acidose chronique de faible niveau se manifeste par un nombre large d’effets, qui peuvent facilement s’additionner aux effets de la maladie de Gilbert et nous rendent la vie beaucoup moins plaisante.
De plus, les préconisations sur les régimes alimentaires pour les personnes atteintent de la maladie de Gilbert sont fortements proches des préconisations alimentaires contre l’acidose.
maux provoqués par une A.C.F.N
Voici quelques uns des maux provoqués par une acidose chronique de faible niveau, ou une rupture dans l’équilibre acido-basique du corps.
- Remontés acide
- Colite, entérite
- Détérioration de la flore intestinale
- Surcharge de la fonction du foie et des reins
- Vieillissement prématuré, peau grasse, perte de cheveux, ongles cassants
- Déminéralisation, ostéoporose
- Pathologies chroniques, diminution des défenses naturelles
- Perte de masse musculaire
- Fatigue
Les facteurs du déséquilibre acido-basique
Cette rupture dans l’équilibre acido basique peut venir de plusieurs facteurs :
- Une alimentation non adaptée, trop riche en aliments acidifiants l’organisme
- Une sédentarité
- Le stress
- Certains médicaments tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens
L’indice PRAL ou en français « charge rénale acide potentielle », permet d’évaluer la charge acide générée dans l’organisme pour 100 g d’aliment. Même si cet indice à ses limites, il permet tout de même d’avoir une bonne base pour évaluer les aliments qui vont contribuer à maintenir le niveau normal acido-basique de votre corps.
La règle générale est d’avoir environ 60/70 % d’aliments alcalinisants (non acide) dans votre assiette.
Voici un petit tableau des aliments alcalins et acides pour vous aider à vous faire une première idée de l’indice PRAL des aliments.
Acide
Alcalinisant
Saumon
+ 9,4
Sardine marinée
+ 13,5
Boeuf
+ 13,2
Poulet
+ 8,7
Emmental
+ 21,1
Riz complet
+ 12,5
Flocons d’avoine
+ 10,7
Pomme
– 2,2
Abricot sec
– 22
Brocoli
– 1,2
Epinard
– 14
Mâche
– 5
Persil déshydraté
– 81,5
Les limites de l’indice PRAL
Tout en étant utile, cet indice n’est pas absolu.
Effectivement il nous renseigne sur la valeur acide/alcaline d’un aliment. Il faut toujours respecter les points vus dans l’article “Les bonnes pratiques de l’alimentation” et de manière plus générale, prendre en compte en premier les facteurs privilégiants une diminution de nos symptômes, une bonne assimilation des aliments et un mode de vie plus sain qui correspond à nos besoins.
Il faut, pour rappel, continuer à favoriser les céréales complètes même si elles sont plus acides que les céréales raffinées, éviter de consommer du lait et laitage (en tout cas lait de vache), éviter de consommer de l’huile (le stricte minimum, privilégié les oléagineux complet ou en purée), pas d’alcool ou boisson sucrée.
Attention au citron, il est souvent cité comme fruit parfait pour régler les problèmes d’acidité, comme peut le montrer son indice PRAL, mais les cures de citron et de fruits acides peuvent être dommageables pour le tube digestif.
Éviter d’avoir pour rituel de consommer des citrons tous les jours à jeun car ils peuvent engendrer des brûlures d’estomac et reflux gastrique.
Néanmoins le citron reste un aliment santé à consommer, mais à éviter quand vous avez des maux de ventre.
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